Le monde moderne que nous vivons actuellement est le fruit des engagements, des compromissions et de grands rendez-vous qui ont y lieu entre de peuples dans le passé. L’idée était d’épanouir les concerts de peuple, les dialogues entre les civilisations. Pour façonner l’avenir, tout peuple était amené à apporter sa pierre à l’édifice. Qui sont ces peuples décideurs ?
Est-ce que l’Afrique faisait partie de ces décideurs, de ces façonneurs ou du moins été consulté?
C’est la fin du XIX que les premières décisions mondiales qui seront les tenants et l’aboutissement du monde moderne furent prises. Puis un chapelet de décisions mondiales empruntèrent les pas au début du XXème, d’où les grandes institutions mondiales, régulatrices et poumons dorsale du monde entier furent conçus. Dans cette période, l’Afrique vivait sous le joug colonial, privé de ses droits élémentaires. Là, nous retenons cependant, un monde conçu sans l’Afrique.
Nous mêlons notre voix à celle du fervent opposant de l’ignoble apartheid, l’éminent Nelson Mandela qui disait si justement « ce qui se fait pour nous mais sans nous, se fait contre nous ».
Peut-on attendre un développement et une croissance de la part d’un continent qui n’a ni été membre, ni été consulté lors de la prise de grandes décisions ?
C’est autour de cette réflexion que nous voudrions apporter notre modeste contribution.
Nous mettrons l’accent sur les grands rendez-vous mondial, d’où nous confronterons chronologiquement qu’en était l’Afrique à cet instant, quel droit lui était dévolu. Par souci de
I) La colonisation européenne en Afrique lors de grandes rendez-vous mondial.
- La funeste conférence de Berlin (15 novembre 1885)
- Le traité de Versailles : 1er Guerre mondiale(1918).
- Les accords de Yalta, 4 février 1945
- Le tribunal de Nuremberg, 20 novembre 1945
- Brettons Wood, 22 juillet 1944
Banque mondiale, le Fonds monétaire international ou FMI, OMC
- La rédaction de la charte universelle de droit de l’Homme, 10 décembre 1946 à Paris.
- Création de L’ONU, le 26 juin 1945.
Conclusion.
Pour clore, nous avons suivi et énuméré les différents rendez-vous qui ont façonné le monde moderne. Loin de vous faire part à des informations exclusive et exhaustive, l’idée était de se limiter sur quelques unes flottantes et flagrante qui ont attiré notre attention et qui n’ont rien perdu d’actualité.
Nous remarquons en effet, que lors de ces grandes décisions mondiales, l’Afrique était sous le joug colonial et par conséquent absente et sans voix. Donc, elle se voit déferlé sur elle un monde et ses organisations qu’elle n’a été parmi ni ses concepteurs ni du moins ses consultés. Ce qui motive ces quelques lignes n’est pas l’absence en soi de l’Afrique lors de ces grands moment de l’Histoire mais d’apporter de lumière sur cette hypocrisie planétaire qui rends l’Afrique, un continent immature au développement et par conséquent décampe les évolutions, les lois et l’ angoisse de l’Histoire qui façonne l’homme moderne.
Cette hypocrisie à deux balle qui tend à légitimé l’incapacité inhérente de l’Afrique sous la forme d’un discours rageur assener sur un ton nettement moralisateur nous impose une véritable levée de bouclier.
Sans faire l’avocat du diable, l’Afrique n’a de leçons à recevoir de personnes.
Sans crier gare, L’Afrique est consciente de ses retards et ne pourra compter que sur ses enfants pour sortir de cette inertie orchestrée qui est certes, un défi de taille mais relevable si l’on se donne le moyen. Croire encore, aux aides internationaux, et les transferts technologiques extérieurs est un fourvoiement sans nom qui tiendra à l’Afrique dans un statu quo crasse. D’ou un destin figé se profilera vers un horizon nébuleux.
Oui, l’Afrique est en retard pour la simple unique raison qu’elle n’a pas été membre parmi les architectes de ce monde moderne lors de grands rendez-vous. Pour rattraper ses retards l’Afrique doit s’inventer un nouveau horizon, prendre son destin en main, transcender ses clivages ethniques et réligieux, se faire sienne la science et la technologie, profiter de ses ressources minière et humaine bref etre maitre possesseur de son territoire.
Dans nos prochaines interventions nous nous pencherons sur une autre problématique qui est au centre de nos débats. On nous rabâche chaque jour que la démocratie, en elle seule est une clé de voute pour le développement. D’ou une panacée de tous les maux qui rongent et gangrènent l’Afrique. La sacro-sainte, la Démocratie. Cependant, nous pourrions déceler un hiatus, entre la démocratie et le développement. Au-delà, du processus de la démocratisation, un autre processus ignoré et négligé en Afrique pourrait nous conduire à un développement, il s’agit retenez bien de l’industrialisation. Sans industrie la démocratie serait, un leurre sans lueur et une coquille vide de tout sens. Contrairement à Alexandre Legrand qui ne savait pas mettre un terme ses conquêtes, il me faut mettre un terme à mes propos